Après quelques mois d'accalmie, les bandits et autres coupeurs de route, qui infectent la région du Guémon, ont repris de plus bel leurs lugubres activités, sur l'axe routier Bangolo-Duékoué. Dans la nuit du jeudi 19 juillet 2018, ils ont attaqué un car de transport d'une importante compagnie de la place. Volant des biens et faisant de très « vilaines choses » à l'une des passagères.
Selon nos sources, c'est aux alentours de 21h que ce car qui dessert la ligne Man-Abidjan-Man, parvient à hauteur du village de Guéhiébly, sur l'axe routier Bangolo-Duékoué. Là, après avoir débarqué des passagers, le mastodonte de 65 places poursuit sa route. Mais alors que le car arrive quelques instants plus tard au carrefour dénommé « Carrière », le conducteur est surpris par la présence de barricades, coupant la chaussée en deux. L'homme donne un violent coup de freins, pour éviter d'entrer en plein, dans les barricades de fortune en question.
Les passagers n'ont pas le temps de comprendre ce qu'il se passe, que surgissent de la broussaille ceux qui ont coupé la route. Il s'agit de sept ( 7) solides gaillards, tous armés de fusils d'assaut, de type Kalachnikov. Ils maîtrisent tout le monde et contraignent le conducteur, à entraîner son car sur une piste broussailleuse. Loin de la chaussée normale. C'est vraisemblablement leur antre.
En ces lieux, les gangsters font descendre un à un, tous les passagers, dont ils passent les vêtements au « scanner ». Cherchant évidemment argent, bijoux et autres biens de valeur. En tout cas, ces biens-là, ils en amassent en abondance. Et ils punissent ceux des voyageurs qui sont « moisis ». Ceux-là sont battus à l'aide des crosses des armes à feu.
Heureux de leur prise, les quidams vont clore leur « festival », de façon ignoble. Ils empoignent, en effet, une jeune fille, et la violent à tour de rôle. Après leur sale besogne, les coupeurs de route mettent les voiles à bord de leur véhicule, qu'ils avaient garé non loin de là.
C'est avec le cœur en peine et dans un silence de cimetière, que les pauvres victimes reprennent le voyage. Non sans alerter la brigade de gendarmerie de Bangolo. Des gendarmes sont aussitôt déployés sur les lieux et ils ratissent le secteur. Mais la vermine est demeurée introuvable.
Le lendemain mardi 17 juillet 2018, au même endroit, les coupeurs de route, sans doute les mêmes, font rebelote. Cette fois, ce sont les passagers d'un minicar qui sont dépouillés de leurs biens. Une fois de plus, les gendarmes sont saisis. Une enquête est donc en cours, pour épingler ces scélérats.
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